COMMUNIQUE – HOMMAGE DE LA LP-U A MME LOUISE MAES DIOP La Ligue Panafricaine -UMOJA (LP-U) a appris avec une immense tristesse, le décès de Madame Louise Maes-Diop, veuve de Cheikh Anta Diop, le vendredi 4 mars 2016. La Ligue Panafricaine – UMOJA présente ses sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à toute la
COMMUNIQUE – HOMMAGE DE LA LP-U A MME LOUISE MAES DIOP
La Ligue Panafricaine -UMOJA (LP-U) a appris avec une immense tristesse, le décès de Madame Louise Maes-Diop, veuve de Cheikh Anta Diop, le vendredi 4 mars 2016.
La Ligue Panafricaine – UMOJA présente ses sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à toute la communauté scientifique et panafricaniste.
Géographe, militante, panafricaniste, Madame Maes-Diop a, aux côtés de son mari, œuvré sa vie durant à la Renaissance Africaine. Excusée de n’avoir pu répondre à la cérémonie de création de la Ligue Panafricaine – UMOJA en 2010, elle avait néanmoins tenu à porter sa contribution au débat idéologique lancé par notre Organisation.
Ainsi, dans sa lettre de remerciement à la réception de notre premier ouvrage « Ligue Panafricaine du Congo-UMOJA : Contribution au débat public », Madame Maes-Diop nous écrivait :« Ce livre qui réunit les contributions remarquablement documentées et approfondies des membres de votre Ligue, aidera certainement nombre d’africains à prendre conscience de la situation réelle de l’Afrique subsaharienne, de ses possibilités et de la direction dans laquelle les actions devraient être menées. Vous avez bien vu, en particulier, ce que les Africains d’aujourd’hui peuvent continuer à extraire des travaux de C.A. Diop, puisque les forces d’inertie et la néocolonisation ont empêché la résurrection et le développement de l’Afrique Noire jusqu’à maintenant. »
Insistant sur la question linguistique, elle ajoutait : « la question linguistique (…) est la plus fondamentale, la plus importante, la plus essentielle, la priorité. Le fait de dispenser l’enseignement exclusivement en français engendre divers effets pervers grave : taux de redoublement et d’abandon très élevés, coupure entre instruits et non-instruits, ainsi qu’entre gouvernants et gouvernés, faible rentabilité de l’enseignement, faible pourcentage de scientifiques et de techniciens compétents, grande insuffisance constructives, accroissements du nombre des sans-emplois, des pauvres, des délinquants »
Datée du 30 janvier 2012, nous avons décidé de rendre publique la totalité de cette lettre afin de rendre hommage à cette femme combattante et surtout qu’elle serve la base documentaire a la famille panafricaniste.
En renouvelant, nos sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à toute la communauté scientifique et panafricaniste, nous saluons respectueusement la mémoire d’une femme de combat et humaniste.
Fait à Paris le 19 mars 2016
Lettre du 30 janvier 2012 de Mme Louise Maes Diop à la LPC-U