Le 18 août 2020, au terme de plusieurs mois de mobilisations qui font suite à plusieurs années d’instabilité et de crise larvée, les forces civiles, politiques, religieuses et militaires du Mali ont obtenu la démission du Président Ibrahim Boubacar Keïta et de son gouvernement, la dissolution de l’Assemblée Nationale. Nous, Panafricanistes, exprimons notre solidarité avec
Le 18 août 2020, au terme de plusieurs mois de mobilisations qui font suite à plusieurs années d’instabilité et de crise larvée, les forces civiles, politiques, religieuses et militaires du Mali ont obtenu la démission du Président Ibrahim Boubacar Keïta et de son gouvernement, la dissolution de l’Assemblée Nationale.
Nous, Panafricanistes, exprimons notre solidarité avec le peuple du Mali qui s’est une nouvelle fois levé pour reprendre son destin en main avec détermination. Si la journée du 18 août s’est déroulée sans faire de victime, nous n’oublierons pas le sang des martyrs tombés sous le coup des précédentes répressions et nous appelons à ce que la justice soit rendue pour toutes les victimes directes et collatérales du pouvoir déchu.
Nous, Panafricanistes, adressons nos salutations militantes et solidaires aux camarades du M5-RFP qui ont donné à la contestation populaire un cadre permettant de poser les enjeux d’une refondation du Mali. Nous appelons la frange patriotique de l’armée et les forces populaires progressistes à maintenir la cohésion pour que le processus de transition conquis par la mobilisation du peuple malien ne fasse pas l’objet d’une récupération par des forces réactionnaires locales et internationales. Nous appelons le peuple malien, et notamment sa jeunesse conscientisée, à se montrer intraitable dans la défense de sa souveraineté et à ne pas céder aux pressions allant à l’encontre des intérêts maliens et africains.
Nous, Panafricanistes, appelons à la mobilisation de toutes nos organisations pour former autour du Mali comme autour de l’Afrique entière, un cordon de défense contre toutes attaques exogènes comme endogènes, afin de permettre au peuple du Mali de trouver la paix et la sérénité nécessaires à la construction d’un nouveau projet politique répondant à ses intérêts, ses valeurs et ses priorités.
Nous, Panafricanistes, sommes conscients que le soulèvement populaire au Mali, comme au Burkina Faso en octobre 2014, s’inscrit dans une série de luttes pour la rupture avec le système de domination néocolonialiste qui étouffe tous les pays africains notamment francophones, mais également les populations africaines dans la diaspora.
En cette année 2020 marquée par l’intensité exceptionnelle des protestations contre l’assassinat raciste de George Floyd aux Etats-Unis, le jour même de la commémoration de la Journée de l’Afrique le 25 mai, ainsi que par des mobilisations pour supprimer les statues et les références coloniales de l’espace public, la lutte du peuple malien suscite un espoir à tous les peuples d’Afrique et la diaspora africaine qui luttent contre la domination néocolonialiste, contre le racisme systémique que traduisent les répressions et les violences policières, autres atteintes à la dignité humaine.
Nous, Panafricanistes, exprimons ici et maintenant notre solidarité au Peuple Frère du Mali et à tous les Peuples Africains DEBOUT pour arracher leur souveraineté.
I. Le peuple du Mali doit reprendre l’initiative politique
Conscients de la nécessité pour le Peuple du Mali de trouver un nouveau modèle politique, en puisant dans ses racines, afin d’écrire une nouvelle histoire, nous, Panafricanistes, rappelons brièvement que :
- le peuple malien et les peuples ouest-africains plongent leurs racines dans l’histoire glorieuse des empires de Ghana, Mali et Songhay, prémisses de futures fédérations, ainsi que dans les sagesses anciennes comme la charte du Mandé de 1235 qui témoignent de la richesse de nos expériences politiques endogènes ;
- les forces patriotiques maliennes et ouest-africaines prolongent l’héritage des grands résistants à la colonisation française tels que Babemba, Cheikhou Ahmadou, El Hadj Omar Tall, Samory Touré, des figures dont l’influence s’étend des territoires actuels de la Guinée jusqu’au Burkina Faso ;
- Bamako, capitale du Mali colonisé sous le nom de « Soudan Français », a été la capitale du panafricanisme en accueillant la création en octobre 1946 du Rassemblement Démocratique Africain (RDA), organisation qui réunissait un parti par territoire sous domination coloniale française ;
- s’appuyant sur les dissensions internes, les autorités françaises ont transformé le RDA en une coquille vide à la veille des indépendances afin de faire échouer toute solution fédéraliste ou panafricaniste, à l’instar de la Fédération du Mali entre le Sénégal et le Soudan Français qui aurait menacé les intérêts du colon ;
- la France avait décidé de créer une Organisation Commune des Régions Sahariennes (OCRS) qui devait amputer les territoires actuels du Mali, du Niger, du Tchad, de la Mauritanie et de l’Algérie, territoires détenteurs d’immenses richesses (pétrole, gaz, uranium…) qui justifient depuis soixante ans un soutien impérialiste à des rébellions et des projets sécessionnistes ;
- face aux velléités hégémoniques de la France, le premier Président du Mali Modibo Keita avait pris ses responsabilités en fermant les bases militaires françaises, en sortant le Mali de la zone CFA pour créer le Franc Malien, et en prenant la voie de l’Unité Africaine avec les présidents Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré, constituant l’Union Ghana-Guinée-Mali, embryon des Etats Africains Unis toujours d’actualité ;
- depuis le renversement du Président Modibo Keita en 1968, le Mali n’a toujours pas été en mesure de retrouver un dirigeant prêt à engager le Mali dans la voie d’un véritable panafricanisme lui permettant de retrouver sa souveraineté.
Ce bref rappel de cette longue histoire d’avant les indépendances formelles des Etats africains, constitue une véritable source d’inspiration pour le peuple malien, pour inventer un avenir qui corresponde à ses véritables aspirations et sortir de cette léthargie dont il victime depuis six décennies. C’est une invitation à « oser inventer l’avenir » selon la formule de Thomas Sankara.
En effet, présenté au tournant des années 1990 comme une vitrine de la réussite du modèle démocratique, le Mali n’a jamais pu s’émanciper des politiques néolibérales et prédatrices des institutions financières internationales. Ces dernières ont infligé au peuple malien des conditions de vie inhumaines et dégradantes tandis que l’oligarchie dirigeante refusant d’entendre la colère grandissante de la rue, a généralement privilégié ses propres intérêts au détriment de ceux du peuple.
Au naufrage économique et politique, s’est ajoutée une perte de souveraineté liée à l’occupation du territoire national par des forces militaires exogènes, en particulier l’armée française et la force d’intervention européenne Takuba. La France, qui entretenait déjà des relations troubles avec diverses forces sécessionnistes au Sahel, a directement participé à l’assassinat du colonel Mouammar Kadhafi et à la déstabilisation de la Libye. Cette agression et ingérence dans les affaires intérieures libyennes a ouvert la voie à des groupes rebelles qui ont fait la jonction avec les forces sécessionnistes opérant au Nord-Mali, conduisant d’une part à l’effondrement de l’État malien sous Amadou Toumani Touré avec le coup d’état de mars 2012, et d’autre part en 2013 à l’intervention militaire française Serval puis Barkhane dans le but d’empêcher officiellement la chute de Bamako et l’installation d’un califat islamique. L’organisation terroriste Ansar Dine a été manipulée par la France pour violer le cessez-le-feu et la zone tampon, ce qui a abouti à l’attaque de Konna. Ainsi, cette thèse selon laquelle une colonne de 400 pick up se sont dirigés par surprise vers Mopti avec comme point de mire Bamako était un prétexte pour faire intervenir l’armée française et laver l’affront que Modibo Keita avait infligé à la France un célèbre 20 janvier 1961 avec le départ de toutes les bases françaises du Mali.
Au vu de cette descente aux enfers du Mali et du peuple malien, nous, Panafricanistes, appelons à intensifier la lutte pour mettre fin effectivement et définitivement aux régimes corrompus, apatrides et criminels qui, au Mali comme dans de nombreux autres pays africains, s’opposent à l’émancipation des peuples en refusant de faire de l’éducation, de la santé, de l’autosuffisance alimentaire ou de la sécurité, des impératifs réels pour le développement et le bien-être des populations, auxquels s’ajoute la lutte contre toute occupation militaire étrangère.
II. Le peuple du Mali debout contre l’occupation militaire française
Si les responsables des pays du G5 Sahel ont cautionné les scénarios de vrai-fausse lutte contre le terrorisme, écrits depuis Paris et New York, nous, Panafricanistes, au nom de la solidarité avec le peuple du Mali, dénonçons :
- les méthodes peu respectueuses des peuples des pays G5 Sahel du Président Emmanuel Macron qui, au prétexte d’un sentiment anti-français, nourri cependant par l’occupation de l’armée française, convoque les présidents de ces pays pour leur imposer des ultimatums face à des mouvements populaires massifs de contestation face à l’occupation militaire française de fait, mouvements portés par la jeunesse, des personnalités, des patriotes nationalistes et panafricanistes ;
- les pratiques coloniales qui permettent à la ministre française des Armées Florence Parly de se prononcer publiquement à la place des Maliens sur la nature et la durée de la transition tout en laissant entendre des représailles dans le cas où le peuple malien choisirait une autre voie ;
- l’incapacité chronique de la classe dirigeante française à tirer les leçons de son aventure destructrice en Libye pour préserver ses intérêts et dont les nombreuses conséquences sont entre autres des crimes contre les populations noires ou migrantes, la déstabilisation de toute la région sahélo-saharienne. Cet enchainement catastrophique ne devra pas rester impuni. Les instruments africains et internationaux doivent être utilisés pour dire le droit et rendre justice à toutes les victimes, peuples et citoyens de toutes ces exactions. A ce propos une enquête sur la responsabilité des dirigeants français, en particulier Messieurs Nicolas Sarkozy et Bernard Henri Lévy doit être diligentée.
- la complicité de la France avec les régimes africains corrompus qui détournent les services de renseignement et les moyens militaires officiellement fournis dans le cadre de la « coopération » ou de la « lutte contre le terrorisme » pour traquer et persécuter les mouvements d’opposition aux régimes soutenus par Paris ;
- la complicité de chefs d’État de la CEDEAO qui, craignant de subir la même mésaventure que le président IBK, rejettent dans un premier temps la prise du pouvoir par l’armée malienne alors qu’eux-mêmes ne se maintiennent bien souvent au pouvoir que par la force, et soutiennent dans un second temps la prise de sanctions à l’encontre du peuple malien au lieu de remettre en cause leur propre politique liberticide et anti-démocratique ;
- l’illégitimité de la présence militaire française au Mali et en Afrique, et exigeons le départ immédiat de l’armée française du sol malien et la fermeture de toutes les bases militaires étrangères placées sur le sol africain.
III. Pour la solidarité africaine et internationale avec les peuples en lutte
Nous, Panafricanistes, dénonçons les velléités ici et là en AFRIQUE de prolonger les mandats présidentiels en remettant les compteurs à zéro au gré des violations constitutionnelles. Nous exprimons notre soutien aux peuples en lutte pour leur liberté et leur bien-être. Nous exhortons les peuples à fonder leurs luttes sur le principe de la collaboration internationale, la réciprocité et le respect mutuel. Dans ce sens, nous restons mobilisés pour la victoire des aspirations populaires :
En CÔTE D’IVOIRE où la volonté d’Alassane Dramane Ouattara de briguer un troisième mandat jugé anticonstitutionnel par le comité d’experts qui a rédigé la constitution de novembre 2016 s’inscrit dans une tradition de confiscation du pouvoir, de mépris envers la souveraineté populaire et d’irresponsabilité en raison des violences politiques qui font craindre un embrasement de la situation dans tout le pays. Le Conseil constitutionnel, en écartant quarante candidatures et en en validant quatre dont celle illégale et illégitime de Ouattara, est tombé dans la forfaiture. Nous dénonçons les intimidations, la restriction des libertés d’expression et de réunion, ainsi que les arrestations arbitraires visant des manifestants et des partisans de l’opposition qui ne demandent que la stricte application de la constitution.
En GUINÉE où la décision d’Alpha Condé de briguer un troisième mandat après avoir imposé une réforme constitutionnelle contestée par plusieurs mois de mobilisations populaires massives durement réprimées démontre encore une fois les dérives d’un pouvoir autoritaire qui n’a pas réussi à améliorer les conditions de vie de la population. Nous exhortons le peuple de Guinée à rester soudé dans l’épreuve de résistance, à ne pas se laisser corrompre par les manipulations politiciennes et à ne pas abdiquer face au coup d’état constitutionnel en cours.
Au GABON où la résistance doit se poursuivre face au coup d’état militaro-électoral orchestré par le régime dynastique de Bongo Ondimba Ali lors de l’élection présidentielle du 27 août 2016, en appelant à sanctionner les responsables de la violente répression mise en œuvre avec son paroxysme, l’attaque du quartier général de campagne de Jean Ping où des centaines de civils non armés ont été abattus de sang froid pour installer un climat de terreur. Nous devons soutenir les forces progressistes gabonaises pour libérer ce pays phare de la Françafrique.
Au CAMEROUN, où Paul Biya, chef d’Etat fantôme au pouvoir depuis 1982, s’est reconduit lui-même au pouvoir à l’issue du simulacre d’élections présidentielles du 07 octobre 2018, les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, privées du droit de vote du fait des violences perpétrées en toute impunité par l’armée, sont plongées dans une guerre qui a déjà fait de trop nombreux morts. Aux côtés du peuple camerounais, de la société civile, des forces politiques progressistes, des défenseurs des droits humains, des forces syndicales, ainsi que des différentes catégories qui refusent de baisser la garde, nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques, les conditions pour le retour des réfugiés, ainsi que la mise en place d’un véritable plan de reconstruction du pays pour un Cameroun nouveau.
Au
CONGO BRAZZAVILLE où Denis Sassou Nguesso qui cumule trente-six ans
de pouvoir, s’apprête à rempiler en 2021 après avoir de nouveau
modifié la constitution et placé en détention de nombreux
opposants politiques, nous appelons à la constitution d’une
alternative politique réelle pour en finir avec l’un des piliers
de la Françafrique, disposant du soutien des multinationales et des
réseaux d’influence français.
Au TOGO où un tripatouillage constitutionnel opéré en une seule nuit permit à Faure Gnassingbé de succéder à son père le Général Etienne Gnassingbé Eyadema décédé en 2005, la dynastie cumule cinquante-trois (53) ans de brutalités, à l’instar de la répression meurtrière des populations descendues dans les rues contre les résultats de l’élection présidentielle d’avril 2005. Le tripatouillage électoral opéré en force par les autorités n’a pas empêché de constater l’éclatante victoire obtenue le 22 février 2020 par le Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, candidat de l’opposition porté par la Dynamique Monseigneur Kpodzro. Aujourd’hui le pouvoir légitime est incarné par le Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo avec son Gouvernement en exil soutenu par l’écrasante majorité des Togolais sur toute l’étendue du territoire national et dans la diaspora.
En MARTINIQUE où l’Etat français réprime les mouvements citoyens qui dénoncent l’empoisonnement des terres au chlordécone ainsi que des pratiques de génocide par substitution, le déboulonnage le 22 mai 2020 des statues de Victor Schoelcher a lancé un large mouvement de contestation de la culture esclavagiste, colonialiste et raciste anti-noir présente dans les médias et dans l’espace public. Tout en exhortant la France à rendre les Îles Eparses à Madagascar et à se plier au droit international qui condamne l’occupation française de Mayotte, nous appelons les peuples encore soumis au colonialisme français (Guadeloupe, Kanaky/Nouvelle-Calédonie, Guyane, La Réunion) à rejoindre les rangs du panafricanisme.
Aux ETATS-UNIS D’AMERIQUE, où l’assassinat de George Floyd le 25 mai 2020, date de la Journée Mondiale de l’Afrique, a déclenché des manifestations massives internationales pour dénoncer la persistance criminelle du racisme, ainsi que dans tous les territoires où des Africaines et des Africains subissent des injustices et des atteintes à leur intégrité physique ou morale du fait de leur origine, nous, Panafricanistes, devons rappeler que seule une Afrique forte et unie sera en capacité de pallier au défaut de protection de ses populations continentales et diasporiques.
IV. Pour un appel à l’Union Africaine des Peuples
Au regard des situations précitées qui ne sont qu’un aperçu des luttes en cours sur le continent et dans la diaspora, nous, Panafricanistes, recommandons aux peuples et organisations, de manière fraternelle et militante, d’inscrire dans leur cahier de charges les cinq mots d’ordre suivants afin d’avancer la construction des Etats Unis d’Afrique :
- Le changement des mentalités : Afin que les populations africaines sortent des schémas mis en place par l’impérialisme pour leur faire accepter et intérioriser le fait qu’elles ne sont ni libres, ni indépendantes, ni souveraines, ni riches, etc. Intelligemment, sans recourir à des affrontements fratricides dévastateurs de nos territoires, il nous faut adopter des mentalités de femmes et d’hommes forts, intelligents, libres, indépendants, créatifs, gagneurs, courageux, riches, entreprenants. Il est impératif que nous sortions des clichés et mensonges qui ne font que perpétuer la domination et le pillage de nos territoires.
- L’unité effective des peuples africains : en dénonçant formellement la partition de l’Afrique et tous les accords dits de coopération, qui sont en fait des accords de sujétion à l’impérialisme français en particulier.
- La souveraineté sous toutes ses formes : spirituelle, idéologique, politique, diplomatique, militaire, judiciaire, économique, monétaire, scientifique, sociale, culturelle, linguistique. Aussi, il faut non seulement exiger le départ immédiat des troupes étrangères d’occupation, mais il faut surtout mentionner dans les Constitutions l’interdiction absolue de la présence de toute base militaire étrangère sur le territoire africain. Quel que soit l’organisme ou le pays interlocuteur, les principes de l’égalité et du respect mutuel doivent être observés avec la plus grande attention.
- L’avenir de chaque peuple est africain : En mutualisant les énergies et les moyens, et en réaffirmant son ancrage africain, chaque peuple peut réaliser son développement solidaire, souverain et accéléré. La transformation des productions du sol et du sous-sol localement est une exigence de développement durable et de souveraineté.
- La fédération de toutes les initiatives locales, régionales et territoriales : pour avancer progressivement vers la réalisation effective des Etats Unis d’Afrique, principe que le président Modibo Keita avait fait figurer dans la Constitution du Mali au moment de son accession à l’indépendance et dont l’Union Ghana-Guinée-Mali fut une expérience dont l’embryon reste pertinent à l’échelle ouest-africaine.
Nous mettons en garde contre les velléités des uns et des autres, et rappelons qu’aucune révolution ne sera aboutie si elle n’intègre les aspirations profondes du peuple.
Avec le soutien des Peuples et des Diasporas, nous, Panafricanistes, appelons le mouvement de solidarité à s’élargir à l’échelle du Continent pour balayer définitivement les régimes anti-démocratiques et corrompus.
POUVOIR AU PEUPLE, PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE !
L’UNION FAIT LA FORCE ! VIVE LA SOLIDARITE PANAFRICAINE !
N’an laara an sara! Si nous nous couchons, nous sommes morts !
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Liste des Organisations et Réseaux signataires de la Déclaration commune rendue publique en clôture de la Manifestation Unitaire Panafricaine du samedi 19 septembre 2020 à Paris
COLLECTIFS PANAFRICAINS
La Plateforme Panafricaine (LPP)
Ligue Panafricaine – UMOJA (LP-U)
Mouvement Fédéraliste Panafricain (MFPA)
Comité International Joseph Ki-Zerbo (CIJK)
L’Amicale Panafricaine
WARABA
KA UBUNTU
BÉNIN
Comité Culturel pour la Démocratie au Bénin -CCDB
Comité pour la Sauvegarde de la Démocratie au Bénin (CSDB)
Front Souverain
BURKINA FASO
Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples Section France – MBDHPSF
Mouvement SENS – Servir Et Non Se Servir – SENS
Alliance Patriotique Panafricaine – Burkindi –APP BURKINDI
Union des Burkinabè du Grand Ouest de la France -UBGOF
Pour l’Emergence Panafricaine/Mouvement pour la Réflexion, la démocratie et le Développement Durable
CAMEROUN
Union des Populations du Cameroun – Manifeste National pour l’Instauration de la Démocratie (UPC-Manidem)
Femmes en Avant Cameroun !
Collectif des Résistants Camerounais de la Diaspora
COMORES
Front Commun des Forces Vives contre la Dictature aux Comores
Mouvement MABEDJA
CONGO-BRAZZAVILLE
Sauvons Le Congo
RD CONGO
Délégation LAMOUKA France
Engagement pour la Citoyenneté et le Développement en Ecidé
Mouvement pour la Libération du Congo
Nouvel Elan
Union de la Diaspora Congolaise
Bureau d’Etudes pour le Congo
CÔTE D’IVOIRE
Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté
Générations Peuples Solidaires
Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix
Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’Homme et la Vie Politique
Collectif Non et Non ça suffit !
DJIBOUTI
Alliance Républicaine pour le Développement – ARD
Union pour le Salut National – USN
GABON
Le Conseil Gabonais de la Résistance Internationale – CGRI
La Révolution des Amazones
Orgasey
NewPower
Eveil toi GABON
Le Mouvement TROP c’est TROP
UPG-Loyaliste
La Dream Team Gabonaise
Réagir
GUINÉE
Forces Vives FNDC France
Front National pour la Défense de la Constitution
Alliance des Forces Patriotiques pour une Guinée Libre – AFPGL
Collectif pour la Transition en Guinée – CTG
Congrès Populaire Africain (CPA)
Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN)
Union des Forces Républicaines (UFR)
MALI
Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP Diaspora Europe)
Solidarité Africaine pour le Démocratie et l’Indépendance -SADI
MAURITANIE
Forces de Libération Africaines de Mauritanie -FLAM
NIGER
Association Nigérienne HINDOBEYE – Fraternité-Entraide- Développement
Association d’Assistance des Nigériens de l’Extérieur
KANE AFRIQUE
SENEGAL
Front pour une Révolution Anti-Impérialiste Populaire Panafricaine (FRAPP)
Front pour le Départ de Macky (FDM)
NON AU 3è MANDAT !
TCHAD
Afrique Internet Sans Frontières
Projet Pour une Alternance Crédible au Tchad
Patriotes de la Diaspora Tchadienne de France
TOGO
Convention Démocratique des Peuples Africains -CDPA
M05 Mouvement du 5 Octobre TOGO
Coalition de la Diaspora Togolaise pour l’Alternance et la Démocratie – CODITOGO