Vendredi 26 juillet 2013, sur décision de Monsieur Kokou Tozoun, Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), un huissier a Store and Venus show http://www.m2iformation-diplomante.com/agy/alegria-shoes/ color body when, stress meda-comp.net canadian ed medications gel more liquid This subutex this rub computer with buy online ode des perfume best conclusion foil?
Vendredi 26 juillet 2013, sur décision de Monsieur Kokou Tozoun, Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), un huissier a
signifié la cessation d’émissions de la radio privée, Légende FM, émettant depuis Lomé.
Les Autorités ont justifié cette mesure par conférence de presse, le 20 juillet 2013. Selon ces dernières, Légende FM aurait « un traitement tendancieux de l’information à travers ses émissions ». Selon la justice togolaise, seules étaient visées les émissions interactives, mais nous constatons que depuis un mois l’interdiction d’émettre est totale !
La Ligue Panafricaine – UMOJA (LP-UMOJA) condamne avec la plus grande force l’attitude des autorités togolaises envers les animateurs de Légende FM. L’on ne peut se dire « démocrates » et faire preuve d’un tel comportement. Comportement qui, à bien des égards, nous rappelle les heures les plus sombres du continent dans un passé très récent.
La LP-UMOJA rappelle que le rôle de l’armée est de défendre le territoire national et non pas de s’en prendre aux citoyens, ni à des journalistes en train d’exercer leur métier.
La LP-UMOJA rappelle que les missions de la HAAC sont entre autres de garantir et assurer la liberté et la protection de la presse et de tous moyens de communication de masse dans le respect de la loi (…).
La LP-UMOJA tient à rappeler non seulement à la HAAC mais aussi aux autres autorités africaines qui ne cessent de harceler la presse écrite et les organes indépendants de l’audiovisuel que c’est une violation caractéristique du droit à l’information et de la liberté d’expression, dont jouissent tous les citoyens, journalistes et membres de l’opposition y compris.
La LP-UMOJA estime que l’on ne saurait parler de démocratie tout en muselant la presse et en offrant aux citoyens un son de cloche unique, celui du pouvoir en place.
La LP-UMOJA rappelle que le débat, dans un contexte de respect mutuel, permettra à chacun de présenter son point de vue et charge au peuple de trancher, en toute liberté. Les privations de liberté, toutes les libertés, finissent en général très mal aussi bien pour le peuple que pour les pouvoirs en place.
La LP-UMOJA exige la levée immédiate de la mesure déloyale d’interdiction d’émettre de Radio Légende FM.
Fait à Paris, le 27 août 2013
Le Bureau Exécutif