Du 17 au 20 janvier 2017 se sont tenues à Abidjan, territoire de la Côte d’Ivoire, des rencontres panafricaines organisées par la Ligue Panafricaine Umoja (LP-U), ces rencontres ont réuni autour du secrétaire général (SG) du Bureau Politique Provisoire, le frère Amzat Boukari Yabara venu de France, les sections territoriales du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire et du Niger.
Du 17 au 20 janvier 2017 se sont tenues à Abidjan, territoire de la Côte d’Ivoire, des rencontres panafricaines organisées par la Ligue Panafricaine Umoja (LP-U), ces rencontres ont réuni autour du secrétaire général (SG) du Bureau Politique Provisoire, le frère Amzat Boukari Yabara venu de France, les sections territoriales du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire et du Niger.
Pour immortaliser les travaux ces rencontres d’Abidjan, les quatre délégations des sections territoriales de la LP-U ont convenu du principe de la publication de la présente déclaration dite « Déclaration d’Abidjan », qui comprend les chapitres suivants :
- Les rencontres panafricanistes d’Abidjan, un succès éclatant
- L’analyse de la situation socio politique de chacun des territoires représentés
- L’appel d’Abidjan
I – LES RENCONTRES PANAFRICANISTES D’ABIDJAN, UN SUCCES ÉCLATANT
Ces rencontres panafricanistes, qui marquent le démarrage pour la LP-U des rassemblements panafricanistes en terre panafricaine, ont permis aux frères et sœurs rassemblés cinq jours durant, puisque les délégués du Burkina Faso et du Niger ne sont repartis que le 21 janvier 2017, de partager leurs expériences de lutte panafricaniste, à l’intérieur de leurs territoires respectifs et au sein d’une organisation supranationale, dans un esprit de fraternité et de construction.
Les travaux de ces rencontres panafricanistes ont été axées deux types d’activités, à savoir :
- Les manifestations internes
- Les manifestations publiques
Les manifestations internes, circonscrites au niveau des militants et des sympathisants de la LP-U, avaient pour objectif de contribuer à harmoniser les niveaux de compréhension du programme politique de notre organisation. Ces manifestations ont porté sur les deux volets suivants :
L’organisation de mini conférences, avec de brefs exposés faits par les coordonateurs territoriaux et certains cadres locaux, suivis de débats très animés. Les thèmes de ces exposés ont porté sur les différents chapitres du programme politique de la LP-U. Ces échanges ont conforté les militants et les sympathisants présents que la LP-U, avec son programme politique parfaitement adaptés aux préoccupations urgentes des peuples panafricains et aux enjeux de l’heure, met à notre disposition les armes stratégiques et tactiques pour avancer rapidement vers la conquête du pouvoir d’Etat en Afrique et la création des Etats Unis d’Afrique.
Tous les soirs, l’organisation d’un closing au cours duquel tous les militants présents ont été invités à échanger sur l’analyse de la situation sociopolitique spécifique de chacun des territoires d’origine, l’état des lieux de leurs sections territoriales respectives, les perspectives à court et moyen terme. Nous développerons la chapitre des perspectives dans le points 3 de la présente déclaration.
Quant aux manifestations publiques, elles ont porté sur deux axes qui ont fait l’objet de :
L’organisation le mercredi 18 janvier 2017, au cours d’une causerie-débat, d’un café littéraire dont le thème n’était autre que le titre de l’ouvrage du secrétaire général de la LP-U, exposant, le frère Amzat Boukari Yabara, « Africa Unite ! Une histoire du panafricanisme». L’objectif de ce café littéraire était d’amener les panafricanistes, et principalement ceux de la LP-U, à parcourir ensemble l’histoire du panafricanisme afin de comprendre les différents tournants historiques de notre histoire commune, pour nous en inspirer pour les combats de notre époque. La salle comble et la qualité des débats ont plus que comblé les organisateurs.
Puis le jeudi 19 janvier 2017, l’organisation d’une conférence-débat ayant eu pour thème : «Pour une politique de la responsabilité politique au service de la souveraineté de l’Afrique », conférence animée par le secrétaire général de la LP-U, le frère Amzat Boukari Yabara. Avec le développement de ce thème, la LP-U a voulu porter son message panafricaniste au grand public, afin de démontrer que notre organisation milite pour une politique de rupture globale aux plans idéologique, politique, économique, monétaire, social, culturel, linguistique et spirituel. Ici également, la salle comble et les contributions énormément positives des participants constituent la preuve éclatante que la LP-U est résolument engagée sur la voie de la révolution panafricaniste.
Au terme de ces journées très riches d’enseignements, la Ligue Panafricaine Umoja, par la voix des sections territoriales du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire et du Niger, tient à remercier et à féliciter tous les participants qui se sont déplacés massivement lors de ces deux manifestations. Leurs participations et leurs contributions très enrichissantes ont prouvé que la LP-U, armée de son programme politique, est parfaitement en phase avec les préoccupations stratégiques et tactiques des populations et des acteurs sociopolitiques de l’espace panafricain.
II – L’ÉTAT DES LIEUX DANS LA SOUS-RÉGION : « CHANGEMENT DANS LA CONTINUITÉ »
Au Bénin
La brillante victoire le 20 mars 2016 de Patrice Talon sur le candidat officiel de la françafrique, Lionel Zinsou, avait été présentée comme celle de la rupture du territoire du roi Béhanzin d’avec la puissance coloniale française qui l’avait déporté en 1894 en Martinique. Mais, très vite, le peuple et les analystes de la situation socio politique du Bénin se sont rendu compte qu’il ne s’agit que d’une « rupture dans la continuité », avec un tiers des ministres ayant été en poste ces vingt dernières années. Aussi, les slogans populistes de « régime de la Rupture et du Nouveau départ » ne sont que de la poudre jetée aux yeux des masses populaires.
Pire, le régime Talon donne l’impression de vouloir amasser en vitesse le tribut économique et financier de sa victoire électorale, tant l’opérateur économique et son entourage démontrent leur volonté de concentrer entre leurs mains les secteurs vitaux et stratégiques du Bénin. Quant aux problèmes récurrents du peuple, tels que l’insécurité grandissante, la paupérisation dramatique des populations, la moralisation de la vie économique par la poursuite des auteurs des crimes économiques, le chômage, l’école et la santé, etc, le régime Talon donne l’impression que ces défis ne font pas partie de son cahier des charges.
Encore une fois, le peuple béninois s’est mobilisé pour effacer la gestion calamiteuse de Thomas Boni Yayi de la mémoire collective, mais il n’a fait que passer le relai à un fidèle élève de l’ex-banquier.
Au Burkina Faso
Tout comme en octobre 2014, l’insurrection populaire a chassé du pouvoir la transition des imposteurs conduits par Gilbert Diendéré pour applaudir l’arrivée du régime de Roch Marc Kaboré. Le peuple burkinabé et l’ensemble des panafricains espéraient en son arrivée le redressement de tous les torts et le retour à une politique socio économique basée sur les enseignements et les legs du panafricaniste Thomas Sankara. Comme telle était la volonté du peuple qui l’a porté au pouvoir.
Tous les analystes s’accordent aujourd’hui pour dire que le régime de Roch Marc Kaboré a géré et gère le pays de manière « chaotique », et que le président éprouve de « réelles difficultés à incarner la fonction » de chef de l‘État. Le Burkina Faso est donc ballotté au gré des événements, avec une corruption galopante, une forte propension à une administration d’affairistes, un clientélisme à ciel ouvert. La paupérisation et le chômage galopants, le chômage, l’école et la santé semblent être des dossiers trop lourds pour l’équipe au pouvoir..
Malheureusement, encore une fois, le peuple burkinabé se rend amèrement compte que la lutte politique ne se fait pas par procuration, et qu’il n’y aura jamais de révolution panafricaniste au Faso si les panafricanistes ne prennent pas le devant de la lutte émancipatrice dans ce pays.
En Côte d’Ivoire
Le pouvoir d’Alassane Ouattara « est à la rue », tant tous les clignotants de la situation socio politique du pays sont au rouge vif. D’un côté les portes de collecte des ressources se ferment les unes après les autres, et de l’autre, les partenaires sociaux de l’Etat donnent des coups de boutoirs de plus en plus meurtriers au pouvoir agonisant d’Alassane Ouattara, l’obligeant à « casser la tirelire » pour sauver sa peau.
Ainsi, à l’équation énigmatique du complot d’Etat contre les systèmes d’Agro-business, systèmes légalement établis en Côte d’Ivoire, mais qui ont pris une telle ampleur que le système bancaire classique sent sa mort toute proche, ce qui a justifié la saisine mal fondée du Procureur de la République, est venu s’ajouter l’arrêt inopiné de la vente du cacao ivoirien. Les affrontements entre les forces de l’ordre et les partenaires sociaux de l’Etat (militaires, fonctionnaires, enseignants, élèves, planteurs de cacao et café, souscripteurs des Agro-business, etc) constituent les faits récurrents de l’actualité en Côte d’Ivoire. Pour tenter de résoudre ces conflits sociaux, le gouvernement d’Alassane Ouattara va de reculade en reculade, ce qui ne fait que démontrer sa mauvaise gouvernance.
Aussi, l’escroquerie politique que constitue l’adoption par référendum le 30 octobre 2016 d’une nouvelle Constitution appelée à créer la troisième République apparaît clairement aujourd’hui comme la création de la « Troisième première République », car dans le fond, cette nouvelle Constitution, tout comme celle de l’année 2.000, adoptée sous l’ère du général Robert Guéi,, ne sont, comparées à la Constitution du 26 mars 1959, confirmée par celle de 1960, que « blanc bonnet et bonnet blanc ». Dans les huit modifications de la Constitution qui ont été faites sous le régime d’Houphouet-Boigny, tous les argumentaires des actuels tenants du pouvoir ainsi que ceux de la Constituante de l’année 2000, il n’y a rien de neuf à l’horizon.
Mais, tout comme dans les autres territoires de la sous-région, l’opposition ivoirienne ne parvient pas à orienter les masses populaires sur les vrais défis de leur libération effective et le développement rapide de leurs territoires respectifs. L’opposition ivoirienne ne trouve même pas les mots pour « résister », rôle qu’elle s’est librement donné, alors que le peuple l’attend sur le front de l’offensive, de l’initiative, des propositions et actions pouvant le conduire à la souveraineté totale et au développement véritablement durable.
Au Niger
Hier PPTE (pays pauvre très endetté) sans aucune visibilité sur les voies de sortie de cette malédiction naturelle, le Niger a radicalement changé de statut aujourd’hui avec l’exploitation de l’uranium et du pétrole. Malheureusement, le peuple se demande à quoi servent les mannes procurées par ces deux richesses respectivement exploitées par les français (Areva) et par les chinois. Certes, le gouvernement de Mahamadou Issoufou a entamé de gros chantiers de réalisations d’infrastructures. En fonction des recettes attendues bien sûr.
Aujourd’hui deux mines d’uranium sont en exploitation par deux filiales d’Areva ; l’une à Arlit par Somaïr et l’autre à Akokan par Cominak. A elles deux, elles ont produit 4.571 tonnes d’uranium en 2012 soit 47% de la production totale du groupe Areva. Mais, absence de souveraineté économique oblige, le groupe AREVA vient d’annoncer la non mise en route des travaux de lancement des deux nouvelles mines dont le projet géant d’Imouraren pour « difficultés du marché ». Très mauvaise nouvelle pour le gouvernement qui attendait l’entrée en service de cette mine, la deuxième plus grande d’Afrique, afin de renflouer les caisses de l’Etat.
Mais alors, alors que les recettes de l’uranium et du pétrole ont relevé de façon substantielle le budget de l’Etat, pourquoi les autres postes du budget manquent-ils cruellement de ressources, et que les travailleurs soient amenés à endurer deux, voire trois mois d’arriérés de salaires ? Pourquoi tant de mendiants de tout âge dans les rues ? Pourquoi tous les secteurs vitaux publics sont-ils laissés pour compte, tels que la santé, l’école et les transports, qui sont soit trop chers, soit carrément inaccessibles ?
Face à ce pillage éhonté, l’opposition nigérienne est quasi absente, car divisée en plusieurs petits partis concassés, qui sont presque tous ralliés au parti au pouvoir. La souffrance du peuple nigérien est muette, par manque de partis politiques pouvant assurer l’écoute et la défense de ce peuple.
III – L’APPEL D’ABIDJAN : PASSER DES ASSOCIATIONS AUX PARTIS POLITIQUES POUR NOUS DISPOSER POUR LA CONQUÊTE DU POUVOIR D’ÉTAT
Ce n’est pas un hasard si pour la première manifestation panafricaniste sur le continent de la Ligue Panafricaine Umoja, le choix se soit tacitement porté sur Abidjan en Côte d’Ivoire, ville qui, le 29 Mai 1959, consacra la création du Conseil de l’Entente, doyenne des organisations panafricaines au service de l’impérialisme français pour bloquer et ceinturer l’élan panafricaniste des illustres pères du panafricanisme que sont Kwame Nkrumah du Ghana et Ahmed Sékou Touré de la Guinée. Les dirigeants de ces territoires furent parmi les plus zélés qui ont opposé à la conférence panafricaniste de Casablanca (Groupe de Casablaca) en janvier 1961, la conférence de Monrovia en mai 1961 pour faire allégeance à leurs maîtres impérialistes.
Ce n’est pas un hasard si, pour ce premier regroupement des Umojistes sur le continent, ce soient les délégués des quatre pays fondateurs du Conseil de l’Entente, qui les premiers, viennent prendre le contrepied des suppôts de la France colonialiste que sont Félix Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire, Hamani Diori du Niger, Maurice Yaméogo de la Haute Volta (Burkina Faso), Hubert Manga du Dahomey (Bénin). Puis, en 1966, ces traitres à la cause de la véritable libération de l’Afrique furent rejoints par le Togo de Nicolas Grunizky.
C’est parce que l’histoire a voulu que nous puissions faire publiquement, avant que l’élan de libération et de développement accéléré de l’espace panafricain ne prenne forme sur le continent, l’autocritique de ces quatre territoires pour les actes odieux posés par les « pères » des indépendances tronquées de l’Afrique. Les blocages de notre continent faisant parti des crimes commis par les premiers chefs d’Etat de ces territoires, la libération et la souveraineté doivent y prendre leur bénédiction. C’est pourquoi, en toute humilité, nous lançons cet appel pressant à tous les panafricanistes du monde, principalement aux frères et aux sœurs de la famille Umoja.
Les principaux problèmes de l’Afrique ont pour noms :
- La dilution de la véritable identité de l’Afrique dans des courants de pensée étrangers, vu que la philosophie et les meurs ambiants sont ceux des puissances qui nous dominent, sachant qu’ aucun peuple ne peut parvenir à un développement total avec des philosophies d’emprunt ;
- L’absence de la souveraineté sur tous les plans : idéologique, politique, économique, sociale, culturelle et spirituelle ;
- Le blocage de son élan d’unité ;
- L’application d’un système scolaire et académique conçu pour fabriquer des élites au service de l’impérialisme, car essentiellement déconnectées des réalités et des défis de l’Afrique ;
- La proclamation des langues des puissances esclavagistes et coloniales (arabe, anglais, français, espagnol, portugais, etc) comme langues nationales
La Ligue Panafricaine-Umoja, par son programme politique, apporte des solutions concrètes et claires à ces défis, à savoir :
Le retour aux valeurs de la Mâât, la philosophie qui a permis au « Berceau de l’humanité et des civilisations », l’Afrique Egypto-Nubienne, de partager fièrement et gratuitement la richesse de ses savoirs au monde entier plusieurs millénaires durant ;
La dénonciation officielle par chaque territoire panafricain de la maudite Conférence de Berlin de 1885 et de ses suites ;
La constitutionnalisation de l’interdiction absolue de :
L’établissement d’une base militaire étrangère sur tout territoire panafricain ;
L’exportation de toutes les matières premières en l’état brut sans les avoir transformées en produits finis ;
La suppression du franc CFA et la création d’une monnaie commune
Le développement à l’initiative et par les panafricanistes de programmes socioculturels typiquement panafricains
Faire du Swahili la langue commune de l’ensemble de l’espace panafricain
A tous les panafricanistes conséquents, avec ce programme politique véritablement révolutionnaire, la Ligue Panafricaine Umoja vient de nous doter d’un puissant « véhicule » pour aller vers la réalisation concrète et durable de nos objectifs. Mais l’histoire de nos peuples sous la domination néocolonialiste n’a que trop étalé nos absences dans les tournants historiques décisifs de nos peuples, car étant tous confinés dans des associations socioculturelles qui ne font que rivaliser sur le terrain non décisif des manifestations culturelles. A Brazzaville en 1963, au Ghana de Kwame Nkrumah, en Guinée de Ahmed Sékou Touré, Au Burkina Faso en 2014 et 2015, au Sénégal et au Bénin avec les imposteurs Maki Sall, et Patrice Talon, etc, les exemples sont légions des « passes faites aux ennemis ». Parce que les panafricanistes sont toujours absents du terrain politique, leurs objectifs idéologiques, politiques et organisationnels de la lutte ne n’étant pas clairement définis et exposés.
Au moment de la création de la première génération des sections territoriales, la décision que nous avions prise de passer par la phase d’association avant de devenir des partis politiques, comme si nous nous étions tous passé le mot, s’explique par les situations sociopolitiques délétères dans nos territoires respectifs au moment de la création de nos sections territoriales, la découverte d’une association politique supranationale, donc phénomène nouveau pour les militants panafricanistes sur le continent, le besoin de nous donner le temps de nous pratiquer avant de nous jeter dans la bataille politique, etc. Aujourd’hui, le bilan de notre parcours de quatre ans est certes positif, mais il nous interpelle à muer dans les plus brefs délais nos associations en véritables partis politiques pour briguer les différents charges électives (chefferies coutumières, parlement, municipalités, conseils généraux, présidence de la République) afin de rendre nos organisations et notre combat visibles et incontournables, pour créer dans nos territoires respectifs les conditions effectives de la réalisation des Etats Unis d’Afrique.
Avec son programme politique, la Ligue Panafricaine Umoja indique sans ambages la voie à suivre, par où commencer, et comment réaliser les Etats Unis d’Afrique, notre objectif stratégique.
Frères et sœurs Umojistes, à tous les panafricaniste, l’heure est venue de faire du panafricanisme une idéologie de libération politique et économique, une idéologie de conquête du pouvoir d’Etat. L’heure de notre présence sur le champ politique a sonné. Or, pas de combat politique sans une organisation politique idéologiquement et politiquement bien délimitée. La Ligue Panafricaine Umoja nous offre cette organisation avec son programme politique. Nous n’avons plus le droit de nous attarder sur les plots de la piscine. Nous devons nous jeter dans la bataille politique par la création de nos partis politiques. C’est à nous que s’adresse cette réflexion de Frantz Fanon, « chaque génération a une mission à remplir. Elle l’assume ou elle la trahit ». Nous n’avons pas le droit de nous débiner face aux défis réels et récurrents de l’Afrique. Haut les cœurs frères et sœurs !
Umoja, Ni Nguvu ! (l’Union fait la force !)
Fait et signé à Abidjan, le 20 janvier 2017
Pour la LP-UMOJA
James LOUNGOUNGO
Coordonateur
Ouédraogo INOUSSA
Coordonateur
Konan GARVEY
Coordonateur
Razk DJIBRIKI
Coordonateur