On dit que tout voyage commence par un premier pas. La Ligue Panafricaine – Umoja (LP-U) propose aux africains du Continent et de la Diaspora un voyage difficile mais nécessaire : partir de la Misère actuelle pour arriver à la Prospérité en prenant l’Unité pour véhicule. Le voyage a déjà commencé et nous vous
On dit que tout voyage commence par un premier pas.
La Ligue Panafricaine – Umoja (LP-U) propose aux africains du Continent et de la Diaspora un voyage difficile mais nécessaire : partir de la Misère actuelle pour arriver à la Prospérité en prenant l’Unité pour véhicule. Le voyage a déjà commencé et nous vous rendrons compte régulièrement du chemin parcouru dans les pages de ce magazine, à commencer par aujourd’hui !
La Ligue Panafricaine – Umoja étant organisée en sections dans plusieurs pays, nous allons suivre l’actualité de quelques sections territoriales. Démarrons par l’ouest du continent avec le Sénégal, le pays de l’illustre professeur et homme politique panafricaniste : CheikhAnta Diop.
Sénégal
Après avoir accueilli le 29 décembre 2013, lors d’un meeting à Paris, les frères et soeurs de Rassemblement National Démocratique (RND), le dernier parti politique fondé par le professeur Cheikh Anta Diop, une délégation de la Ligue Panafricaine – Umoja conduite par le président de la LP-U s’est rendue au début du mois de Février à Dakar à l’invitation du RND. A cette occasion des discussions fructueuses ont eu lieu entre les deux organisations ; cela aura certainement pour conséquence un renforcement du front panafricaniste au Sénégal grâce à des actions communes d’envergure de plus en plus grandes. Le président de la LP-U, Pierre Eboundit, a au cours de cette mission, pris la parole devant les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop sur le thème du futur de l’université africaine et a livré les solutions proposées par la LP-U à la jeunesse africaine. D’autres rencontres avec la jeunesse et les panafricanistes sénégalais ont suivi lors de cette mission dont le bilan est largement positif. La jeunesse est enthousiaste et prête à s’engager dans la création d’une section de la LP-U au Sénégal. Affaire à suivre…
Mali
A Bamako, les militants de la LP-U Mali ont démarré leur programme de formation idéologique avec l’aide du doyen Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djicoroni, un compagnon de lutte de feu le président Modibo Keita, grand panafricaniste malien assassiné par les forces de l’impérialisme en 1977.
Côte-d’Ivoire
La formation idéologique est une priorité absolue pour la vulgarisation des idées panafricanistes en direction du grand public. C’est pourquoi en Côte-d’Ivoire aussi, les militants et sympathisants ont aussi commencé à se for mer idéologiquement. Ils ont pu notamment découvrir a cours d’une série de conférences organisées en Février par le Bureau de la LP-U Côte-d’Ivoire, le combat et toute la pertinence d’illustres ancêtres comme Kwame Nkrumah, Cheikh Anta Diop ou encore Marcus Garvey. Ainsi formés, ils deviendront des vecteurs efficaces de ce message auprès de la population.
France
La LP-U France a aussi commencé le travail de mobilisation des africains en France à travers l’organisation de rencontres- débats dans chacune de ses sous-sections. Ces rencontres, appelées Café Umoja ou Café LP-U ont été initiées en janvier par la sous-section LP-U de Toulouse qui a été suivie ensuite par la sous-section LP-U de l’Île de France qui inclut la capitale française, Paris. Ces rencontres sont des rendez-vous qui ont lieu tous les mois. Leur objectif est d’emmener les africains du Continent et de la Diaspora qui vivent en France à s’intéresser aux questions politiques qui les concernent et à
s’organiser immédiatement pour des actions concrètes. Bien d’autres actions et initiatives ont été menées par le Bureau Fédéral et par d’autres sections territoriales ou délégations, au Niger, au Burkina Faso, au Congo, en RDC ou encore au Burundi. Mais à chaque jour suffit sa peine ; d’ici le prochain numéro de ce magazine, vous en entendrez parler. En attendant, il est bien sûr temps que vous rejoigniez le combat et veniez renforcer le front !
Enfin, le 11 mai dernier, nous nous sommes retrouvés avec la toute la communauté africaine pour commémorer les luttes pour l’abolition de l’esclavage. L’événement fût un franc succès et confirme qu’à force du travail, la victoire sera nôtre.
Umoja ni nguvu, l’Union fait la force !