COMMUNIQUE DE LA LIGUE PANAFRICAINE DU CONGO-UMOJA SUR LA SITUATION POLITIQUE POSTELECTORALE EN CÔTE D’IVOIRE. Considérant la situation politique actuelle en Côte d’Ivoire, suite au second tour des élections présidentielles ; Considérant les prises de position de l’ONU, l’Union Européenne (U.E.), des États-Unis d’Amérique, de l’Union Africaine (U.A.), l’U.E.M.O.A et de la C.E.D.E.A.O sur la situation en
COMMUNIQUE DE LA LIGUE PANAFRICAINE DU CONGO-UMOJA SUR LA SITUATION POLITIQUE POSTELECTORALE EN CÔTE D’IVOIRE. |
Considérant la situation politique actuelle en Côte d’Ivoire, suite au second tour des élections présidentielles ;
Considérant les prises de position de l’ONU, l’Union Européenne (U.E.), des États-Unis d’Amérique, de l’Union Africaine (U.A.), l’U.E.M.O.A et de la C.E.D.E.A.O sur la situation en Côte d’Ivoire ;
Considérant que le refus de la création d’un État fédéral en 1963 a consacré la balkanisation de l’Afrique, et de ce fait l’Afrique est restée une zone d’influence pour les puissances occidentales ;
Considérant que Kwamé Nkrumah nous enseigne : « Il est clair que nous devons trouver une solution africaine à nos problèmes, et que ceci peut seulement être trouvé dans l’unité africaine. Divisés, nous sommes faibles ; unie, l’Afrique peut devenir l’une des plus grandes forces dans le monde …».
Considérant qu’un conflit postélectoral, sur notre continent, n’a jamais été réglé par des organisations régionales en décrétant l’usage des armes de guerre ;
Considérant qu’aucune goutte de sang d’un enfant africain ne doit couler pour la résolution de ce conflit ;
Nous, Ligue Panafricaine du Congo-Umoja, appelons tous les Africains et tous les peuples épris de paix et de liberté, à se lever contre cette volonté d’hégémonie persistante de l’Occident sur les peuples opprimés. Nous appelons la jeunesse africaine à la résistance face aux valets locaux et autres ennemis de la Renaissance africaine.
Nous réaffirmons avec force que la crise postélectorale en Côte d’Ivoire doit trouver une solution africaine, par la négociation et qu’aucune goutte de sang d’un enfant africain ne doit couler pour la résoudre. Depuis la nuit des temps, sous l’arbre à palabres ou ailleurs, les Africains ont expérimenté à plusieurs reprises l’art de la négociation.
Nous disons « NON » à la vision occidento-centrée, qui veut conduire nos peuples à la guerre, l’occasion étant trop belle pour les marchands de la mort, qui jubilent déjà sur les hyper profits générés par la vente de leurs armes et autres produits de destruction encore à l’essai.
Nous appelons toutes les organisations panafricaines à une action collective, concertée et globale pour, non seulement dénoncer cet état de fait, mais aussi prendre des mesures conservatoires pour que ceci soit un dernier épisode d’un système qui n’a que trop longtemps duré. Thomas Sankara disait : « Il faut proclamer qu’il ne peut y avoir de salut pour nos peuples que si nous tournons radicalement le dos à tous les modèles que tous les charlatans de même acabit ont essayé de nous vendre 40 années durant. Il ne saurait y avoir pour nous de salut en dehors de ce refus là. Pas de développement en dehors de cette rupture là. Il faut ranimer la confiance du peuple en lui-même en lui rappelant qu’il a été grand hier et donc, peut-être aujourd’hui et demain. Fonder l’espoir ».
Fait à Paris, le 02 janvier 2011.
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